[PV Nackou] Cul, Air, Hesse, Thé, Ultra-Violet.

- Oui, je suis Russe ! Tu connais la patrie ? Lui demandais-je les yeux brillants d’excitation.

Elle pourrais peut-être m'en apprendre plus sur mon pays, sur le monde en dehors du bunker ! Evidemment, j'avais déjà un aperçue de celui-ci depuis que j'avais été aspirer dans la grande maison, mais je savais que le monde était vaste, et la ou j'étais, cela ne ressemblait pas vraiment aux quelques images que j'avais vue de la mère patrie. Des photographies ou s'étalait de magnifiques bâtisse métallique et des centaines de gens. Mon papa appelait cela les "merveilleuses usines", je crois. Il avait beaucoup d'images de ce type. Et aussi d'autres images, qu'il m'interdisait de voir. Après ça mort, je n'avait pas résister a aller les regarder, au fond de ses affaires. C'était des photographies de madame pas très habiller. Ou alors bizarrement, avec des robes très très courtes et des serres-têtes étranges. Je me rappelle les avoir trouvés extrêmement drôle !
Je chassait ses souvenirs qui me fire sourires de plus belle et me reconcentrais sur l'inconnus.

-Et toi, tu viens d'ou ? ... C'est la première fois que je vois quelqu’un comme toi ! ... tes cheveux sont ... amusant ! Je me penchait vivement au dessus du lit et attrapais une des mèches étonnantes.

Spoiler:

Lorsque je demandais si elle était russe, je vis se river sur moi deux magnifiques yeux brillants d'excitation. Elle me demanda si je connaissais la "patrie". Je trouvais ça drôle, la manière donc elle l'avait formulé. Oui, je connaissais la russie. J'y avait passé un an en Erasmus... Je répondis a son sourire radieux et lançai :

-Oui, je connais ton pays ! ... C'est vraiment magnifique *@* Toi qui y a toujours vécu, tu pourras me raconter un peu ?

Elle semblait plongée dans des pensées qui visiblement l'amusaient. Un petit sourire fin s'étirait sur son visage, faisant ressortir des fossettes au coin de ses joues. Elle est mignonne, Nackou. Elle me demanda soudain d'ou je venais. Car c'était, paraît-il, la première fois qu'elle voyait quelqu'un 'comme moi'. Je ne savais pas trop ce que cela voulait dire, mais je n'eus pas le temps d'y réfléchir car elle s'était penchée au dessus de moi, jouant avec une de mes mèches, lançant, avec ce petit air candide et émerveillée qu'ont les enfant qui ouvrent leurs cadeaux, qu'elle trouvait mes cheveux amusants.

-... Héhé. Je viens de... J'eus un instant de réflexion. C'est que je ne savais plus vraiment d'ou je venais, depuis quelques temps... D'Irlande. J'avais fini par répondre de la manière la plus générale possible. Mais je ne pus m'empêcher d'ajouter, doucement, d'une voix encore fatiguée : Mais j'ai grandi dans un petit village, au milieu des champs de fleurs...

Trop de souvenirs me reviennent d'un coup. Ma mère... Ma mère... Je revois ce bain de sang dans notre chambre, les médecins... J'étais jeune, mais cette image est gravée dans ma mémoire. Je secoue la tête, gardant le sourire, mais la voix un peu tremblante lorsque je finis par ajouter : 'Bref.'

Aujourd'hui c'était journée neige. Il fallait s'y attendre, après tout ces jours de fraîcheur, cette odeur d'hivers, et ces arbres dénudés, et le seul chant du rossignol qui emplissait la forêt silencieuse. Kimy avait malgré tout gardé ses habits d'été, seul un short de jean lui lui couvrait les hanches et la moitié de ses cuisses, seul un T-shirt gris simple cachait son torse et ses ailles sombres lui recouvraient le dos. La neige devais lui monter à peine jusqu'aux chevilles mais elle était quand même trempée, elle avait du s'allonger dans la neige peut être pour écouter le chant solitaire du rossignol. Et pour y répondre en l'imitant.

En tout cas le rossignol s'était tu, il était temps de sortir de la forêt et d'aller quérir des vêtements secs.
Une forme sombre sortit d'entre les arbres, elle déploya ses ailes obscures et s'envola. Elle se dirigea vers une fenêtre bien précise de la grade bâtisse. Cette fenêtre donnait sur une pièce, celle qui correspondais à la sinistre créature , celle qui portait, gravé sur la porte, ce nom de code qu'elle détestait tant. C'était aussi la seule chambre meublée avec celle qui correspondait aux deux autres énergumènes.
Kimy s'apprêtait à s'engouffrer dans la chambre, mais au dernier moment elle vint violemment se poser sur le rebord de la fenêtre. Par précaution. La fenêtre était juste rabattue, et les battants s'ouvrirent lorsqu'elle replia ses ailles avec force, créant un courant d'air.
Les ailles dans le vide, d'abord accroupie les mains sur le cadre de la fenêtre, à demis à l'extérieur à demis à l'intérieur.
Elle releva la tête vivement, ses cheveux noirs encadraient son visage dur et cachaient à moitié ses yeux froids. Il y avait quelqu'un. Elle se releva, debout dans l'encadrement lumineux de la fenêtre elle scrutait les deux filles de son regard glacial. Sa peu bronzée luisait de neige fondue.

L'une de ces humaines était rousse, et elle avait des dreadlocks, ses vêtements de toutes es couleurs faisaient ressortir sa peu pale, elle était parée d'une tonne bijoux. Elle ne devait pas être très discrète quand elle se grattait l'oreille avec tout ces bracelets. L'autre paressait plus jeune, elle était encore plus pâle, et ses cheveux étaient châtains. Kimy n'avais pas prévus qu'il y aurais des occupantes. Elle n'avais pas envie de leur parler, elle voulait rester seule. Mais elle était trempée. Ses yeux dérivèrent sur son armoire. Elle la reconnaissait parmis les deux autres, c'était celle devant laquelle il y avais des bandages pleins de sang séché et une paire de docs. Puis son regard revint sur les deux inconnues qu'elle ne voulait pas connaitre. Cerise sur le gâteau Kimy sentait qu'elle interrompait un moment ... Gênant. *Fait chier* Pensa-t-elle.

EDIT : J'avais pas penser à la vitre DD8 Mais la fenêtre est d'habitude ouverte, vu que Kimy est arrivée la première ... Je change mon texte, mais la vitre est ouverte.

Un petit village dans les fleurs ? ... Ce ... Cela devait être merveilleux. Je crois que je n'avais jamais vue de fleurs.Ni même de village d’ailleurs. Quelques souvenirs troubles, mais... Je ne situe pas l'Irlande. Cela doit se trouver en dehors de la patrie.
Elle parle de la Russie au présent. C'est bizarre. Le monde... Le monde n'existe plus, non ? Un champs de ruines, massacré, des terres brûlés par les capitaliste, détruisant leurs propre peuple. On dirait un discours de papa, un de ceux qu'il me reppetait, lorsque qu'il étais l'heure de dormir.

- Je... je ne connais pas, j'ais passer toute ma vie a l'abris, cacher avec mon papa... Mais la Russie, n'existe plus non ? La guerre, ne l'as pas détruite, comme tout, comme..., comme ton village ?

Je commence a me dire que je suis peut-être dans un havre de paix, un paradis. Mais je pensait que je retrouverais une famille la-haut, et pas seulement une étrange jeune fille couverte de neige.
Mais d’ailleurs...
La pièce s’obscurcit un petit peu, une ombre devant la fenêtre. Ayant passer ma vie dans l’obscurité, j'étais sensible a toute les petites variations de lumières. Je me retournais vivement, renversant au passage la tasse de thé brûlant sur les jambes de la  fille. Je lui adressait un sourire désolée, espérant qu'elle n'ais pas eu trop mal, et me penchait par la vitre ouverte, me trouvant désormais nez a nez avec une fille. Une fille incroyable. Une fille ailée. Comment cela s'appelle, déjà ? Ah oui, une fée ! Je poussais un grand cris de ravissement, et disais a ma nouvelle amie:

-Luaine ! Luaine ! Il y a une fée a la fenêtre !

-Luaine ! Luaine ! Il y a une fée a la fenêtre !

Une fée !?! Kimy sursauta, et ses ailles se plaquèrent contre son dos. Elle était surprise, tellement surprise que son visage de fer le traduisit à sa façon, sa bouche s'entrouvris, de quoi ? cinq millimètres ? Et ses sourcils se relevèrent d'un demis millimètre.
Une ... fée ... On l'avais traité de tout mais pas de fée, jamais de fée. Attendez, fée... définition Kimytiène : créature magique, gentille, blonde, avec des ailles de papillon, et ... une baguette avec une étoile au bout ...
Kimy, définition Kimytiène : monstre scientifique, méchante (du moins en ce moment), brune, avec des ailles de corbeau, et ... pas de baguette magiques avec une étoile au bout.
Okéééé. Soit cette fille avais des problèmes de vue, de GROS problèmes de vue, soit c'était la quatrième personne de cette foutue baraque à avoir une santé mentale plutôt douteuse.
Non. Pas de rire. Non. Pas de joie, Kimy n'était pas une fée, point. Cela ne la faisait pas rire, ça aurais du ? Oui, ça aurais du la faire tomber de son perchoir, et l'empêcher de respirer pendant cinq minutes. Mais là non, la morosité prenais toute la place, pas de place pour le rire.
 
Le cris enfantin de la première occupante attira le regard de l'autre qui s'était emmitouflée dans une couverture. Ces humais étaient vraiment fragiles ... Enfin. Cette rousse était figée de surprise. Elle fixais le tas de plume que Kimy avais dans le dos avec une expression ahurie. Ah ? LA première personne saine d'esprits qu'elle rencontrait depuis qu'elle avait ouvert ce foutu bouquin. Record ! Elle se souvenais encore de la réaction d'Emily : Des ailles ? Rien que ça ? No problem ! Viens là on est potes !
Mais Emily n'était plus ... Elle était morte entre ses bras, dans l'enfer de la dernière box ...
Le visage de Kimy redevint de marbre, elle n'avais qu'une seule raison qui la raccrochais à la vie, pas deux. Elle jeta à nouveau son regard froid du haut du rebord de la fenêtre. Comme la rousse ne semblait pas vouloir faire vibrer ses cordes vocales, la mâchoire décrochée et les yeux écarquillés. Kimy décida qu'elle avait attendue suffisamment de temps. Elle s'engouffra dans la chambre, entre ses deux occupantes, sans rien dire, comme si elles n'existaient pas. Et elle se dirigea rapidement vers son armoire. Ne vous en faites pas je ne reste pas longtemps. Sur son passage Mme Dreadlocks lui adressa enfin la parole.

-Heu... salut... Waouh... Excuse-nous, c'est juste... Enfin.. C'est... Juste qu'une fille comme toi qui a des ailes...

Kimy répondit du tac au tac sans la regarder, et sans répondre à son sourire, le visage fermé.

- Ouaaais ouaais ...

(Vous voyez la fille avec les flingues dans noob ? Ben c'est sa réplique là xD)
Ouais... je suis un monstre. Je sais. Je reste pas longtemps. Son ton était désagréable, elle s'en foutais, plaire n'était pas sa raison, et elle n'avais plus envie de s'attacher à personne. Même si au fond d'elle même elle le voulais plus que tout. Se raccrocher à quelqu'un, sortir de ce gouffre dans lequel la mort de ses amis l'avait précipité. Faire un câlin à quelqu'un, et pleurer sur une épaule.
Elle ouvris son armoire attrapa dans le même mouvement fluide et rapide un grand manteau une paire de bottes et un jeans.  Puis elle fit volte face, en trois pas elle fut de retour à la fenêtre et elle se jeta au dehors. Elle ouvris alors ses grandes ailles noires comme la nuit. Le vent s'y engouffra, et elle fut transportée vers le ciel à une vitesse hallucinante. Après un looping elle alla se poser dans la forêt, pour pouvoir se changer tranquillement.

Peut être que si les deux filles ont fait attention, ont vu le dernier regard que la mutante leur avais jeté. Un regard d'excuse, un regard désespéré, un regard qui traduisait son envie de rester en leur compagnie. Son envie d'exploser de rire au moment ou la première boxiène lavais désigner comme une fée.
C'était quand même mélioratif, et c'était tellement mignon, elle aurais aimée au fond d'elle même répondre à ce qu'on attendais d'elle. Ce mot avais ouvert, juste un instant, les sombres portes cadenassés de l'esprit de la sombre créature.

Spoiler:

Je souris encore plus largement. J'étais si, mais si heureuse de rencontrées tant de nouvelles personnes ! J'avais envie de sauter au cou de la jolie brune, étrange et magique !. Mais pourtant celle-ci ne semblait pas vraiment prête a me répondre. Après avoir lancés deux mots las, elle c'étais de nouveaux jeter par la fenêtre. Je l'avais vue disparaître, puis s'envoler gracieusement dans la froide matinée d'hiver, mon sourire confiant flottant toujours sur mon visage. Surexcitée, je retournais fermer la fenêtre et m'adressait a Luaine :

- Il fait tout de même un petit peu froid... Tu as vue cette fée ? Incroyable ! Je me demande si elle est réelle ou si ce n'est qu'une vision enchantée... Tu as eu l'air surprise de la voir... Moi je suis si contente de rencontrer de nouveaux amis !

Mon sourire s’amincit...

- J'aurais tout de même aimée qu'elle me... nous parle un peu plus... M'enfin, qu'importe, elle vas surement revenir. Et puis, moi, je doit rester ici m'occupée de toi. Tu es ma nouvelle amie. Ma seule amie, en fait...

Je pensais a Toc qui avait vécu pourtant beaucoup de chose avec moi. Mais c'est différent... C'est une araignée, une petite béte adorable. Il devait surement vagabonder non loin de là... Quoi qu'il en soit, je secouais ma tête négligemment, toujours transie de joie.

- Haphap ! Non, je ne n'avais jamais vue de fille ailée. Heu... je n'avais jamais de vue de fille tout court, en fait ! Et la PAF, je te rencontre, je la rencontre ! Je te promet, c'est incroyable ! J'ai  été aspirer dans le monde. Ma vie a changé. C'est comme si je vivait dans tout ces livres, qui étais mon seul aperçut de l'univers ! Et quelle vie ! Elle est tellement réel ! Ce qui est le plus chouette, c'est l'odeur de l'air, c'est si riche, c'est si beau ! La neige, l'herbe, les animaux.

Je me penchai un peu au dessus d'elle, et inspirai son odeur. Son odeur de sang qui bat, des muscles qui bougent, de yeux qui brillent. Et un parfum doux. Pas un parfum de cadavre. C'est une lumière. Je suis dans la lumière. Ma gorge ce serre. Comme quand je perd Toc. Comme quand je pense a papa. C'est tellement fort

- Et les gens. Leurs peau, leurs cheveux... leurs corps. C'est... magique. C'est humain.

Et toutes les images tournent dans  ma tète. Et tous les souvenirs. Je me rend compte que j'ais vécu cette semaine plus que tout le reste de ma vie. Je ne comprend pas pourquoi, mais je me met a trembler. Il ne fait pourtant plus si froid.