[Libre] Tout feu tout flammes

Comme toute les nuits Kimy dormait paisiblement sur le toit. Et comme toute les nuits son Compagnon préférait le confort du lit de sa maîtresse. Cette dernière faisait des rêves  merveilleux. Plein d'une fausse sensation de liberté. Elle rêvait qu'elle quittait la box. Elle rêvait qu'elle retournait au Refuge, que tout le monde l'attentait. Qu'ils lui faisaient de grands signes de la main/patte. Lucas aussi était là. Elle se précipite vers eux et ... plus rien. Le noir absolus.

Ce fut une odeur de brulé qui la réveilla. Elle ouvris les yeux et se redressa violemment. De grandes flamme se répandaient tout autour d'elle à une vitesse incroyable. Elle ne réfléchis même pas une seconde et s'envola . Ses ailes noires étendues dans ce ciel rougie par les flammes.
Elle regarda la box entourée par tout ces arbres enflammés. Comment cela se faisait-il ? Le feu était maintenant sur le bâtiment ! C'était impossible !
Le vent soufflait fort, la fumée noire était plaquée au sol et l'air était sec. Il n'avais pas plus depuis longtemps. Mais pourquoi ne plevait-t-il pas ? La box allait être réduite à un gros tas de cendres ! Et ses prisonniers avec ! Tel un oiseau de proie elle utilise le vent pour descendre en piqué vers le flanc du bâtiment. Celui qui contenais les chambres. Elle plongea dans la fumée et dans le brasier. Là, elle appela les noms des pensionnaires qu'elle connaissais, de toutes ses forces, mais c'était trop tard cette aille du bâtiment était déjà en flammes. La chaleur était insupportable, mais Kimy se força à continuer.  Elle  remonta au dessus de la fumée, pris la plus grande inspiration de sa vie puis se rua sur la fenêtre du Giky restaurant au rez de chaussé qui commençait à peine à être assaille par les flammes. Sans respirer cette fumée qui lui brûlait la gorge et qui lui piquait les yeux, elle tourbillonna dans les airs pour passer la barrière de flamme de la fenêtre. Une couche d'air a protégeais juste à ce moment. Par contre son atterrissage ne fut pas des plus gracieux, désorientée elle ne savais plus où était le haut et le bas et son bras était écorché comme son épaule, mais elle s'en foutait.
Elle appelait Emilly. Pleine d'espoir. Celle ci répondit par un cris de douleur. Elle avais la jambe coincée sous une large poutre enflammée. Kimy se précipita à ses côtés et chercha à soulever la poutre pour dégager le pied d'Emilly qui continuait de crier, mais la poutre était brulante et trop lourde, en plus elle s'empêchais toujours de respirer. La mutante n'eut pas le choix et  fit rouler la poutre sur le pied de l'humaine qui lâcha un autre hurlement strident, avant de s'évanouir de douleur. Kimy pris la rousse dans ses bras et monta sur le rebord de la fenêtre. il y avais toujours ce mur de flammes. Mais elle n'avais pas le choix, et elle sauta. Serrant fort l'humaine pour la protéger. Kimy courait, ses ailles commençaient à prendre feu, et elle se mis à crier.  
De la sueur perlais à grosse gouttes sur son front, elle cherchais à protéger la bouche de son amie de la fumée mais cela ne servais déjà plus à rien. Et elle était de plus en plus lourde. Kimy réussit à atteindre un endroit sauf. A savoir le lac, le vent le protégeais des flammes pour l'instant, mais il suffisais qu'il change de direction pour que le feu se répande jusqu'à elles. Kimy posa Emilly au sol et se jeta dans l'eau. Le bout de ses ailles étaient en feu. Elle ressortit aussitôt et se précipita sur le corps de l'humaine.  Elle savais que si elle allait plus loin elle allait se retrouver de l'autre côté de la box, du côté des flammes, et de toute façon il fallait qu'elle se repose. Et qu'elle tente de garder Emilly en vie, elle pensais à tout les autres aussi, mais elle avait fait ce qu'elle pouvait. La jambe de son amie avait été broyée, et le sang en coulait à flots. Son visage était blanc, et faisait contraste avec le rouge de ses cheveux. Kimy lui pris le pouls, rien à faire, son amie était morte. Alors la mutante hurla, comme elle n'avais jamais hurler depuis deux ans. Les images de ce carnage lui revenais à l'esprit. Elle ne criait plus seulement pour la mort de tout cet univers qu'était la box, pour la mot de tout les humains qu'elle cotoyait depuis maintenant deux ans, mais aussi pour le trou qu'elle avait dans son coeur depuis que sa famille n'était plus à ses côtés. Qui avait fait ça ? Qui ? Pourquoi ? Kimy arrêta de crier et se mis à pleurer. Elle resta ainsi à genoux, les yeux dans le vide de ses larmes, les bras pendants. Ses mains plongés dans la terre, dans un mouvement mort pour la serrer entre ses doigts. Ses ailles reposaient dans la poussière, l'extrémité des plumes roussie et même brûlée.


Après. A quelques dimensions de là. Dans un endroit semblable mais différent. Le jour se lève. De sous la voûte sombre des arbres d'une forêt semblable mais différente, une ombre de la taille d'un équidé s'avance à la lumière. Mais c'est plutôt un imposant félin gris suie, aux innombrables taches bleues, qui apparaît, portant sa Compagne sur son dos. Son épais poil est roussit par les flammes qu'il vient de quitter, de temps en temps des trous dans son pelage découvrent sa peau brûlée. Sa tête est légèrement inclinée, l'ombre est sur ses yeux et le reflet du soleil levant n'y brille pas, l'heure n'est plus à la lumière. Ses pattes foulent le sol lourdement, la queue au sol, traînant dans la terre. Sur son dos, un corps inanimé. De longs cheveux poisseux de sang et de suie, des bras pendants, couvert d'un tee-shirt troué par le feu un short en jean déchiré, et roussi, mais surtout de grandes ailles noires, dans le même état que tout le reste : une nouvelle pensionnaire. Ses respirations étaient entravés par des sanglots qui revenaient régulièrement. Le léopard traversa la nouvelle box, et entra dans le bâtiment. Quelques minutes plus tard il déposais sa maîtresse dans un lit. Une salle blanche, des lits blancs, désormais tachés par ses pattes noires, des étagères remplies de produits douteux pour ses yeux de mutant, mais qui semblaient être des objet d'humains pour se guérir.  Puis il se mis à gratter contre l'une des fenêtres la plus proche de sa maîtresse. Il fallait l'ouvrir. Mais Kimy était inconsciente ... De la sueur commençais à perler sur son front, des gémissements s'échappaient de sa bouche. Elle s'agitait dans son sommeil. Lencelot continuais à gratter à la fenêtre, plus fort, il savais qu'il ne fallait pas la casser. Il feula pour rassurer sa compagne, mais si personne n'arrivait, il allais finir par faire voler les battants de cette fenêtre.

Le grand fauve, tenta encore une dernière fois d'ouvrir la fenêtre en la poussant de sa large patte salle de boue et de cendres mouillés. Il avait laissé de grosses traces noires dessus, les vitres et les montants étaient désormais couverts d'une substance visqueuse et sombre. Le mur blanc était maculé par les traces de ses coussinets. Il s'apprêtait à faire voler en éclats cette fenêtre. Sa compagne gémissais de plus en plus fort et sa respiration s'intensifiait. Elle savais qu'elle était enfermée, l'air ne circulais pas, mais son état l'empêchais de se réveiller. En effet une grande partie de ses ailles était brûlé elle avais, l'épaule et l'avent-bars droit écorché dans toute leur longueur et le sang se répandais sur les draps blancs du lit.. Son T-shirt était en lambeaux et ne lui recouvrais plus son dos où la brûlure avais été si intense que la chaire avait noircie, ses jambes et ses pieds étaient dans le même état, son bras gauche aussi était touché. Le reste de son corps était à peu près en bon état, son visage était marqué par de légères brûlures et des écorchures. Son short en jean l'avait en quelques sorte mieux protégé que je reste car après avoir été dans l'eau il n'avait pas pris feu. Sa poitrine était recouverte de son T-shirt, aucun des ses organes vitaux n'était touché, elle allait donc survivre. Mais il lui fallait du repos et si la fenêtre restait fermée elle allait finir par se réveiller. Des perles de sueur apparaissaient déjà sur son front et son corps commençait à se crisper.
C'est à moment que Lencelot entendis des pas précipités dans le couloir. Il dressa les oreilles. Les pas n'étaient pas très bruyants cela ne pouvait pas être un homme adulte. Et d'après l'odeur, c'était une jeune humaine. Lencelot ne bougea pas, toujours assis devant la fenêtre  il n'avait même pas besoin de lever la tête pour regarder au travers. Il attendais donc l'humaine patiemment, bien que Kimy s'agitait de plus en plus il ne allait pas qu'il effraie l'humaine pour qu'elle ouvre la fenêtre.
Ce fut une petite blondinette qui apparue dans l'encadrement de la porte. Ses yeux étaient un peu plus foncés que ceux de Kimy ou de Lencelot mais ils restaient bleus. Le fauve ne fit pas plus que ça attention à ses vêtements (Habille toi toute seule XD). Il se leva et poussa un petit :

- Brrrou ?

Et pris les manières d'un chat, ravalent sa fierté en pensant très fort qu'une fois remise sur pied sa compagne allait payer pour ça. Il regarda la fenêtre en agitant la queue, les yeux dilatés et les oreilles dressés. En arrivant l'humaine se figea devant l'immense Léopard qui occupait la pièce, elle ne devais pas l'imaginer aussi gros. Elle n'avait pas l'air de comprendre, Lencelot insista il leva a patte vers la fenêtre et miaula *S'il te plais ouvre la(Kimy tu me le paiera)*. Le gémissement de Kimy ne l'aida pas l'humaine reporta son attention sur la blessée pensant que l'ouverture de la fenêtre devait attendre, voyant que l'animal n'était pas une menace, elle s'approcha de la compagne de ce dernier les yeux emplis d'horreur et de compassion. *Nan pas maintenant !* Il se plaça entre Kimy et la nouvelle venue. *Non ouvre la fenêtre* comme il était difficile de se faire comprendre des humains. *Kimy dis quelque chose aide moi !*

- Mmmm ... De l'air ... non ...  Ne fermez pas la porte ... je dois sortir ... Je veut être libre ! ... de l'air

Elle avait murmuré ces paroles, son visage pâle déformé par une souffrance intense, la peau brillante de sueur. Mais le silence de la pièce avait permis de l'entendre très distinctement. La blonde se tourna alors vers la fenêtre maculée de boue ce qui suscita un deuxième "Brrrrou !" de la part du léopard. Elle avait compris, elle se précipita sur la fenêtre et l'ouvris. L'air s'engouffra à l'intérieur et Kimy pris une grande inspiration avant de se calmer. La mutante était allongée sur le dos les ailes repliés sous elle. La nouvelle venue s'essuya sur un drap. Puis ouvris une armoire, en sortit une lingette et un bol. Elle le remplis d'eau au lavabo à l'autre bout de la pièce y trempa la lingette puis revint au chevet de Kimy pour la placer sur son front. Lencelot resta un instant figé, *Efficace quand même celle ci !* Il s'allongea sur le lit voisin, tranquille, sa compagne était entre de bonnes mains. Il surveillait quand même l'humaine d'un oeil alors qu'il se reposait.

Anna poussa donc la porte, sans vraiment s'attendre à ce qu'elle allait trouver dans la pièce. Comment aurait-elle pu, a vrai dire ?  Car la première chose qu'Anna vit en entrant dans la pièce fut un animal assez imposant, et bleu. Bleu. BLEU ?! Elle écarquilla les yeux en l'observant... Il avait d'étrange manières, il était un peu comme un énorme chat... C'était bizarre.

-Ca c'est du léopard classe ! T'es un animal magnifique...

Cependant, quelque chose était étrange. Après tout si il y avait un animal, il devait y avoir un humain aussi. Ou pouvait-il être, se demanda Anna. Alors son regard dériva, parcourant la pièce, et elle aperçut la fille. Elle avait d'immenses ailes repliées, qui avaient l'air d'avoir souffert... Des flammes ?! Ses vêtements brûlés étaient en lambeaux, elle gémissait et s'agitait, visiblement en proie à la fièvre. Alors qu'Anna allait bondir à son chevet, l'animal lui fit un autre signe. Elle eut soudain un éclair de compréhension. La fille avait besoin d'air ! Anna se précipita vers la fenêtre, et l'ouvrit. Le bois grinça lentement, il n'avait pas du être bougé depuis longtemps... Enfin, en même temps il n'y avait personne pour le faire.  

-Voilà, ça c'est fait.... Quoi d'autre ?

Rapidement après cela, elle s'approcha de la jeune fille étendue sur le lit, et, voyant l'état dans lequel elle était, elle s'affola. La fille, en plus d'avoir l'air d'être passée au grill, semblait victime de la fièvre et gémissait légèrement. Elle bougeait à peine, et Anna prit son poul, qu'elle trouve trop faible à son goût. Tentant de se calmer légèrement, Anna alla un peu plus loin, vers le lavabo, et trempa un gant, remplissant aussi une bassine d'eau claire. Revenant, la jeune file déposa le tissu humide sur le front de la patiente. Attrapant sa main rapidement, comme elle avait il y a longtemps appris à le faire avec les enfants parfois blessés qui logeaient chez eux, elle lança à l'adresse de la blessée, la voix se voulant réconfortante.

-Hey... Heu, je m'appelle Anna... Ca va aller, t'inquiète pas... T'as de la fièvre mais ça va passer... Tu m'entends au moins ? Si c'est possible fait moi un signe, serre ma main, cligne des yeux...

L'imposant léopard aux couleurs chatoyantes s'était allongé sur le lit voisin, les surveillants toutes les deux d'un air apaisé. Il avait du avoir peur pour sa compagne, on le serait à moins... Mais que s'était-il passé pour qu'elle soit dans un état comme celui-ci ? Anna l'observa un moment, avant de retourner son regard anxieux sur la jeune victime, afin d'apercevoir un signe d'entente quelconque.


(Pardon, pardon, pardon c'est super court T_T)

Lencelot jetait un regard mis amusé mi surpris à la jeune humaine qui tentais de faire réagir sa compagne. Elle ne voyait donc pas que Kimy était trop mal en point pour faire le moindre geste et même si elle était en parfaite santé physique, le léopard n'était pas sur qu'elle ouvrirais les yeux où qu'elle réagirait. Sa blessure physiologique était trop profonde. Le félin était quand même allée la chercher alors qu'elle hurlait toute sa peine face au ciel tandis que les branches enflammés des arbres lui tombaient sur le dos. Il l'avait attrapée juste à temps, avant qu'un arbre en flammes s'abatte sur elle. La mutante aurais pu s'envoler ou au moins s'enfuir et se jeter dans le lac pour se protéger des flammes mais non elle était restée auprès du cadavre de la rousse. On aurais dit qu'elle ne voulais plus vivre. Lencelot l'avait donc transporté jusqu'ici, il avait traversé le lac à la nage, sa compagne sur le dos. Et même maintenant elle était en sécurité, il espérait qu'elle allait s'en sortir qu'elle allait choisir de vivre, que tout n'était pas finit.

*Je suis perdue. Il fait noir, c'est difficile d'avancer. On croirait que le sol est de la vase. Où êtes vous tous ? Je suis là ! Je suis venue vous rejoindre ! Là-bas ! Il sont là ! Ils m'attendent. Mais où sommes nous ? Non ! Attendez moi !* Kimy délire. Son rêve obscur lui montre les souvenirs de tout ceux auquel elle tenait, tout ceux qu'elle à perdue. Elle tente d'aller vers eux elle les appelle mais ils font volte-face et s'enfuient. Ils ont peur de quelque chose dans son dos. Elle se retourne alors, derrière elle il y a une jeune fille. Dans un cercle de lumière. C'est Emilly ! Elle à l'air inquiète, elle la regarde elle lui tend la main elle lui dit de revenir, de ne pas aller par là, que c'est dangereux. La lumière s'étend, ce n'est pas Emilly. C'est une autre fille elle dis qu'elle s'appelle Anna elle lui demande de revenir. Kimy secoue la tête. *Non. Ils sont tous là ! Regarde. Ils m'attendent, j'ai besoins d'eux. Non. laisse moi.* La jeune fille s'approche l'obscurité s'enfuis en même temps que ces souvenirs morts, et font place à la lumière. Comme le soleil, il fait beau, l'ambiance à changée. L'inconnue tien la main de Kimy, mais cette dernière ne se souviens plus du moment où elle lui a pris la main. La mutante ne peu plus bouger elle ne peu plus parler elle ne peu plus retirer sa main de celle de la fille. Elle ne peu plus rien faire. Et elle regarde désespérée, impuissante, Lucas qui l'attend, plein d'espoir, puis qui finalement, lui tourne le dos et qui disparaît dans l'ombre. Une douleur intense l'atteint sur tout le corps, elle à l'impression que sa peau ne protège plus, que sa chaire à vif. Et le sol se dérobe sous ses pieds elle tombe au fond d'un gouffre noir, elle est seule maintenant. Il y a toujours cette voie qui lui parle et cette main qui lui tien la sienne, mais elle ne sont qu'à moitiés présentes. Kimy ne peu rien faire, et ne veut rien faire, elle aurais pu partir avec eux ... Elle n'a pas pu. Quelqu'un était là pour l'en empêcher.

Kimy ne réagit pas, c'est bien ce que pensait le léopard, elle n'a ni la force ni le coeur de répondre pour l'instant, il faut la laisser. Elle va se rétablir. Mais dans combien de temps ? Lencelot n'en savais rien. Finalement, épuisé il s'endors. Il n'est pas complètement déconnecté tout de même, si une odeur nouvelle apparaît il se réveillera pour vérifier si ce n'est pas une menace.

HRP : Je m'arrête ici ;D